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"Notre allié US ne semble plus fiable" (Macron)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Rafale de Dassault Aviation. ©Usine Nouvelle/Archives

Le président français appelle le monde entier à prendre sa responsabilité face aux kurdes de Syrie que les Etats-Unis veulent abandonner. La France qui affirme vouloir rester en Syrie, ira-t-elle jusqu'à instaurer une zone no-fly au nord au risque de se mettre à dos l'Etat syrien et ses alliés? L'Elysée est-il sûr de ses capacités à contrer les S-300? 

Le président américain Donald Trump semble avoir creusé le fossé entre son pays et les pays européens, en décidant unilatéralement de retirer les troupes américaines de Syrie. Le président français, Emmanuel Macron, a exprimé ses regrets par rapport à cette décision.   

Mercredi 19 décembre, Trump a annoncé le départ de près de 2.000 forces spéciales américaines de la Syrie qui n’étaient, prétend-il, sur place que pour « vaincre Daech ».

« Je regrette très profondément la décision prise par l’administration américaine », a déploré le chef de l’État français lors d’une conférence de presse au Tchad. Il a également rendu hommage au chef du Pentagone, James Mattis, qui a démissionné après la décision du président américain.

« S’allier les uns avec les autres veut dire un combat épaule contre épaule. C’est la chose la plus importante pour un chef d’État et un chef des armées qu’un allié soit fiable et qu’il se coordonne avec ses autres alliés », a déclaré ce 23 décembre à N’Djamena, au Tchad, le président Emmanuel Macron.

Dans une autre partie de ses propos, le président français a insisté sur l’importance des actions des Forces démocratiques syriennes (FDS) en précisant :

« J’appelle chacun à ne pas oublier sa responsabilité sur la question des Kurdes syriens ».  

Le 29 mars, le président américain avait publiquement annoncé que les États-Unis d’Amérique allaient se « désengager de la Syrie très vite », laissant « les autres s’en occuper ».

En réaction à l’annonce de Trump, Macron avait assuré le 15 avril avoir pu persuader son homologue américain de maintenir les militaires de l’armée US en Syrie, alors que la Maison Blanche avait la volonté de désengager ses militaires de la Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV